Merveilles de l’aquariophilie d’eau douce tropicale

Eau de mer, eau douce tropicale, eaux froides

Pour les passionnés du sujet que nous sommes, il y a un monde immense entre aquariophilie d’eau de mer, et celle d’eau douce tropicale. Il y a même encore un autre monde entre chacune d’entre elles et l’aquariophilie d’eau froide. Bien sûr, certaines bases ne varient pas : dimensionnement adapté de la filtration, mesure de la qualité de l’eau, règles des pollutions possibles en circuits fermés, analyses et corrections, vigilance dans l’alimentation et ses quantités,… Mais les paramètres, l’usure des éléments, leurs coûts autant que celui des créatures vivantes et leurs exigences ne sont pas les mêmes du tout.

On peut, bien sûr, aimer les fonds marins autant que le fond des lacs ou des rivières d’eau douce tropicales ou encore d’eau froide, mais en aquariophilie, ces biotopes relèvent pratiquement de trois spécialités à part. Mettons même de côté l’aquariophilie d’eau froide, dont les poissons rouges et les carpes Koï ont fait le grand succès. Elle s’épanouit souvent plus dans les bassins et les étangs que dans des bacs fermés. En nous concentrant uniquement sur l’aquariophilie d’eau douce tropicale, nous verrons qu’elle englobe un nombre immense de biotopes : les eaux saumâtres de l’embouchure de l’Amazonie ne sont pas ses eaux claires et elles n’ont rien de commun avec les eaux profondes du lac Malawi d’Afrique de l’Est et ses superbes cichlidés. Si cette aquariophilie est financièrement plus accessible que l’aquariophilie d’eau de mer, et quelquefois réputée moins technique, on aurait tort d’en sous-estimer la profondeur ou la complexité, en encore moins l’intérêt pour le passionné.

Variétés, couleurs et comportements infinis

Si elle a quelquefois été considérée, par le passé, comme le parent pauvre de l’aquariophilie d’eau de mer, l’aquariophilie d’eau douce tropicale a, depuis, largement pris sa revanche. Le marché a mûri, il s’est étoffé et enrichi. Sans parler des couleurs incroyables des poissons dont nous gratifient aujourd’hui certains circuits d’élevage, les espèces sont aussi en nombre infini. Il en existe suffisamment pour que l’amateur puisse être tenté de leur consacrer des bacs spécialisés (par région du monde, par exemple, ou même par espèce). Corollaire de ce grand choix de poissons, les comportements sont d’une richesse incroyable et plus on se consacre à ce type d’aquariophilie plus on y trouvera des intérêts inégalés.

Côté commerce détail, dans les grandes villes, on a souvent l’embarras du choix et il n’est pas rare qu’il existe de grands centres de références. En cherchant un peu, vous y trouverez de véritables pro qui ont fait leur classe dans l’aquariophilie amateur et en connaissent de nombreux secrets. C’est d’ailleurs un conseil que nous vous donnons. Si vous avez envie de vous lancer dans l’aquariophilie, prenez d’abord le temps d’identifier et de visiter les boutiques autour de vous. Examinez l’état des bacs et de poissons, leur variété. Parlez aux vendeurs. N’achetez rien de manière impulsive et précipitée.

Végétaux, décoration et ustensiles

En aquariophilie d’eau douce tropicale, du point de vue des plantes, les progrès de l’aquaculture ont également permis d’offrir des larges choix de végétaux. Les substrats sont aussi légions. Du côté de l’esthétique des bacs et leur éclairage, le choix est aussi au rendez-vous.


Conseil pour le choix du bac

Un conseil. Ne visez pas trop petit ou alors préparez-vous à acquérir, plus loin dans le temps, un deuxième bac. Sous 90-120 litres, vous serez assez vite limité sauf, bien sûr, si vous avez dans l’idée un petit bac de guppies, ou une espèce particulièrement petite et peu gourmande en place. Pour les cichlidés africains ou même un beau bac de Discus, sous 280-300 litres, vous ne feriez que créer un environnement stressant pour vos poissons. Bref, recouper les avis de spécialistes et surtout faites des recherches croisés. La santé et la longévité de vos poissons va hautement dépendre de l’adéquation de l’espace à leurs besoins. Règle d’or : quelque soit la taille de votre aquarium, respectez l’écologie des espèces, leur besoin et le maximum de spécimens en fonction de leur espèce et du volume d’eau.


Enfin pour finir sur les avantages de l’aquariophilie d’eau douce tropicale, le matériel a évolué dans le bon sens : mini-chauffages et thermostats, pompes, systèmes de filtration, éclairage, injection de Co2, Pour ce qui est des ustensiles, on trouve d’excellents constructeurs pour des matériels et matériaux toujours plus compétitifs. Pour plus de durabilité, il ne faut pas avoir peur quelquefois de mettre un peu plus de budgets.

Le boum de l’aquascaping

Ajoutons qu’avec l’explosion de l’Aquascaping, l’aquariophilie d’eau douce tropicale a véritablement fait un bon en avant du point de vue de ses lettres de Noblesse. On se souvient que l’aquascaping est cet art consiste à agencer avec harmonie plantes et poissons au cœur d’un aquarium pour le rendre au plus près possible de la nature et pour former de véritables paysages aquatiques. Né en Asie et notamment au Japon, la discipline possède de véritables maîtres qui s’inspirent même souvent de paysages existants grandeur nature pour les miniaturiser au sein de bacs qui sont de véritables œuvres d’art : cf la photo ci-dessus et cet incroyable aquarium de Chaiyo Choowa avec son sentier central qui s’éloigne dans les profondeurs du tableau et nous invite à le suivre.

En s’appuyant en grande partie sur la variété des substrats, des pierres, bois et matériaux, ainsi que des végétaux et des espèces aquatiques d’eau douce tropicales, les concours d’aquascaping nous ont permis de découvrir les plus beaux aquariums du monde tout en mettant à l’honneur l’aquariophilie qui nous est chère. Si vous hésitez encore à faire un pas en aquariophilie, nous vous invitons à faire des recherches sur le web et sur youtube sur l’aquascaping. Cela devrait vous donner des raisons de plus de vous lancer.

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